Défendre le climat ? Elle bien bonne ... !
Les sans-dents sont de sortie.
Un mouvement d’une ampleur inégalée va occuper le terrain favori des
révoltes et des protestations : la rue.
La compréhension de
l’illusion électorale se faisait jour depuis longtemps dans ce pays.
Mais là, trop c’est trop. Les urnes ont trop longtemps servi de tombeau
des illusions, les « sauveurs suprêmes » ont tellement menti, que le
peuple a décidé de s’exprimer lui-même.
Au-delà du prix du carburant
auquel tous les médias, les politiques et les directions syndicales
tentent d’essayer de cantonner le mouvement du 17 Novembre, c’est bien
à une prise de conscience globale dont notre peuple fait l’expérience.
Car loin de « l’enjeu
climatique », cache sexe des politiques d’appauvrissement et
d’asservissement idéologique, le peuple de France en a assez. Assez de
payer des impôts (qui vont où ?), assez de la suppression,
d’hôpitaux, de maternités, (au profit de qui ?) ; assez, après une
vie de labeur, de recevoir une retraite misérable...
Il faut en finir avec ce mythe
de « l’enjeu climatique ». Si demain nous payons plus cher le carburant
nos voitures seront-elles moins polluantes ? Evidemment non ! Donc on
nous punit. Punis d’avoir besoin d’une voiture pour amener ses gosses à
l’école, punis d’aller au boulot en bagnole, punis d’avoir besoin d’un
utilitaire pour être artisan, ambulancier ou marchand ambulant.
C’est trop facile, mais c’est aussi trop gros.
Tout le monde a une voiture, et s’en
sert ! Inutile d’être un génie politique pour imaginer de faire payer
tous « ces gens qui polluent en roulant ».
Mais le prétexte est bidon. Malgré le matraquage idéologique sur le climat, nous ne pouvons oublier que :
a) Gros navires porte containers (plus
de 93 000 sur les mers), avions, polluent à eux seuls des milliers de
fois plus que les automobiles de la planète entière.
b) Le cours mondial du pétrole flamberait, d’où l’augmentation des taxes. Faux : comme le montre le schéma ci-dessous :
L’écologisme c’est de l’enfumage. La vraie pollution est mentale.
Depuis des années les « verts » ont
fait leur trou dans les bonnes places des planques politiques.
L’écologie c’est leur gagne-pain. Ecoutez ces chefs de la gôche, tous
plus écolos les uns que les autres, ils disent soutenir le mouvement en
cours mais ne pas vouloir remettre en cause ce qu’ils appellent « la
transition écologique ». Ils veulent mendier une baisse à la pompe
mais colportent le mensonge qui justifie d’avance tous les braquages
fiscaux que nous allons devoir subir si nous laissons faire ce
gouvernement.
Au fond ils ont peur de nous. Il y a
quelques jours encore Mélenchon trainait les pieds pour savoir s’il
allait marcher aux côtés du Front National le 17/11 ! Les trotskystes
de Besancenot nous traitent de «poujadistes »
.
Tous ces gens, anciens ministres,
députés européens, nationaux, élus de villes, de Conseils
Départementaux sont loin de nous. Loin du mouvement.
Tout comme les directions syndicales
dont les échecs sont dans la mémoire de tous : loi El Khomri, les
retraites, le statut des cheminots... Directions syndicales justes
bonnes à organiser des manifs enterrements sur fond de musique techno.
Justes bonnes à être des « partenaires sociaux » pour bénéficier des
largesses du patronat et de l’Etat, justes bonnes à faire vivre une
poignée de permanents qui ont INTERET à ce que cela dure.
Le mépris du peuple.
Ce qui caractérise tous ces gens (peu
nombreux, mais puissants par les pouvoirs qu’ils détiennent), gens du
gouvernement, des partis quel qu’ils soient, des syndicats, c’est le
mépris qu’ils affichent de ce peuple, NOUS, qui serions des éternels
mineurs qu’il faudrait guider.
Il y a peu encore certains nous
disaient qu’ils ne feraient pas d’actions aux côtés du Front National,
et puis comme le mouvement s’amplifiait ils ont cessé leur charabia.
Dans ce mouvement il n’est question que de lutte pour la dignité et la survie.
Il s’agit d’un mouvement populaire d’ampleur qu’on ne peut réduire à
une masse informe et inconsciente d’électeurs déçus, de gens aigris
ou de partisans fanatiques.
Dans toute l’histoire des mouvements
spontanés des peuples, de 1789, en passant par 1830, 1848, La Commune,
Mai 68 ; il s’est présenté des « hommes providentiels », pour nous
montrer la voie (la « bonne » voie bien sûr !), il est apparu des
donneurs de leçons, qui dès la tempête passé ont remisé leur
grandes phrases dans leur tiroir aux accessoires.
Il n’est question, en ce 17/11, que de reconquérir – ENSEMBLE – ce qu’on nous a appris à oublier :
la solidarité dans l’adversité, la prise de conscience qu’ensemble on
est fort et que eux tous avec leurs discours, leur climat, leur Europe,
on ne les croit plus.
Nous, communistes, accueillons ce
mouvement comme le premier signe, après des décennies de servitude, de
l’éveil d’un sentiment collectif nouveau, porteur d’avenir.
Nous, communiste, saluons tous ceux
qui – et pour beaucoup la première fois – vont montrer aux gouvernants
et à leur larbins ce qu’un peuple est capable de faire.
La bourgeoise a plus d’un tour dans son sac et les mois à venir nous verrons comment, avec ses collaborateurs de gôche – elle va tenter de faire tomber la pression.
Quelle que soit la suite des
événements, le 17 Novembre 2018 doit être considéré comme une
brèche dans laquelle des millions de gens vont faire l’expérience de
la lutte de classe à grande échelle. Aux communistes d’être avec eux,
parmi eux, pour expliquer qu’il n’y a rien de définitif et
d’inexorable.
Les causes de la misère, de
la précarité, du chômage, de la malbouffe, de la pollution, de la
guerre sont connues et les remèdes aussi.
Nous n’avons ni à courber l’échine, n’y a nous mettre à genou devant les « puissants » de ce monde.
C’est de notre travail, de
notre misère, de leur propagande, de leurs valets politiques et
syndicaux qu’ils tirent leur puissance.
Nous ne sommes rien ? Soyons tout !
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