Le texte qui suit entend donner aux communistes les éléments fondamentaux
permettant de mener à bien la prise du pouvoir. Le pouvoir n’a jamais été et ne
sera jamais cédé de manière pacifique ou « démocratique » aux peuples
du Monde. Le pouvoir, dont le représentant est l’Etat n’est qu’une machine de
guerre contre les peuples.
En revendiquant la prise du pouvoir les communistes déclarent ainsi vouloir
désarmer ceux qui mènent les peuples à la misère au nom d’une seule
logique : celle du profit.
L’expérience accumulée depuis deux siècles permet aujourd’hui de dire, de
manière concrète, qu’aucune des promesses faites aux peuples n’ont jamais vu le
jour sauf pour la classe parasitaire des industriels, banquiers et
propriétaires fonciers : la bourgeoisie.
Les peuples du Monde ont chèrement payé la croyance dans les diverses
formes qu’a revêtu le pouvoir de cette classe : république, dictature,
monarchie républicaine, etc.…
Les peuples du Monde ont chèrement payé la soumission à cette classe par le
biais des diverses formes de processus électoraux.
Les peuples du Monde ont chèrement payé la religion des « droits de
l’homme et du citoyen » et
l’illusion dans une liberté, égalité, fraternité qui ne concernait en
fait que ceux qui en avait édicté les principes : la bourgeoisie.
L’époque actuelle s’ouvre sur
une nouvelle avancée de l’impérialisme qui n’est que la forme mondialisée de la
domination bourgeoise. Plusieurs évènements doivent être pris en compte :
●
En 1971 la rupture par Nixon, Président des Etats unis, des accords de Bretton
Woods marque le début du déclin de l’impérialisme étasunien (abandon de la
convertibilité stable du Dollar en or).
●
En 1991 L’union Soviétique est dissoute.
●
En 2001, le 11 septembre, la nouvelle doctrine étasunienne, celle d’un monde
« unipolaire », ce monde ou « le mode de vie américain n’est pas
négociable » s’établit avec tout
son arsenal idéologique : la « guerre contre le terrorisme », la
« fin de l’histoire », « le choc des civilisations ».
Mais, au fond, ces trente
années marquent le grand tournant de l’économie et de la finance capitaliste et
c’est ce monde là qu’il faut transformer.
Les communistes
Que veulent les communistes ?
L’abolition du salariat. Ont-ils réussi quelque part dans le Monde ? Non.
Pourquoi ? Parce que ce programme est a proprement parler :
révolutionnaire.
C’est aujourd’hui même aller à
contre-courant des idées ambiantes. Bercés par des dizaines d’années de
syndicalisme de collaboration, par les illusions de ceux qui prétendent
« réformer » le système de l’intérieur (les
« socialistes »), les peuples n’envisagent même pas l’idée d’un tel
programme.
C’est que le salaire représente
à la fois ce qui permet à l’ouvrier, au salarié, de vivre ; mais aussi aux
propriétaires des usines, des fabriques, des terres, de faire des profits.
C’est ce double aspect qui rend les choses plus complexes à saisir.
Les communistes en voulant
l’abolition du salariat, voudraient affamer le peuple, dit la bourgeoisie. Les
communistes répondent qu’abolir le salariat, c’est abolir la classe qui a
remplacé l’esclavage par le salariat. Qui a simplement transformé l’esclave
ancien en esclave moderne.
Cet esclave moderne a même
« conquis » le droit de voter pour choisir ses maîtres. Mais jamais
personne n’a voté pour l’armée, la police, les banques, la spéculation, l’Union
Européenne … Sous le capitalisme on vote pour la forme, par pour le fond.
Et ce qui intéresse les
communistes c’est justement le fond, ce qui est radical c'est-à-dire comme
l’expliquait K. Marx : les racines des phénomènes. Et souvent les racines
sont cachées, souterraines. Il appartient au communistes de mettre au jour les
racines des choses.
Comment ?
Comme il a été dit
précédemment, jamais aucun pouvoir, jamais aucune classe dans l’histoire de
l’humanité, n’a cédé son pouvoir de bon gré. Il a fallu une lente maturation
d’idées et une évolution des moyens de production pour que les peuples refusent
leur condition sociale. Même lors de la révolution bourgeoise de 1789 en
France, le peuple n’a eu d’autres choix que de passer une alliance de fait avec
la bourgeoisie montante, permettant à cette classe de s’emparer du pouvoir.
La première grande tentative
d’abolir l’esclavage salarié, la Commune de Paris de 1871, fut assassinée sans
pitié par la classe bourgeoise qui du même coup a montré que le
nationalisme dont elle se veut la
garante n’était qu’une duperie de plus. Les troupes françaises de Mr Thiers ne
durent leur victoire contre les communards que grâce à l’appui actif des
troupes prussiennes qui assiégeaient Paris.
Il faudra attendre Octobre 1917
pour qu’un pays entier bascule hors de ce qui semblait être la loi générale et
qu’un peuple dise oui à la paix, oui à la justice sociale et renverse le
pouvoir tsariste qui régnait sur la Russie. Ce peuple immense avait été mis en
marche par un parti communiste, le parti Bolchévik, avec un seul mot
d’ordre : « la paix et le pain ». Alors que des millions d’êtres
humains, ouvriers et paysans, mourraient dans les tranchées de l’Europe de
l’Ouest, abreuvés par les discours nationalistes de la bourgeoisie et des
socialistes, d’autres millions d’hommes refusant la guerre et la misère
retournaient leurs armes contre leurs généraux et leurs maîtres et tournaient
une page décisive de l’histoire des peuples en créant le premier pouvoir des
ouvriers et paysans : l’Union Soviétique.
Dès lors s’ouvrait une nouvelle
période, la notre, celle où devenait possible le renversement du pouvoir des
industriels et des banquiers, où devenait possible le fait de briser un Etat.
Mais, bien entendu, ce n’est
pas parce qu’on renverse en quelques jours un pouvoir séculaire qu’on a
accompli la révolution. Les bourgeois, industriels, financiers, propriétaires
terrains, fonctionnaires de l’ancien Etat, ne disparaissent pas d’un coup de
baguette magique. Les idées anciennes elles mêmes ne s’effacent des cerveaux
(religions, conceptions du monde, etc.…).
C’est pour cette raison que
toute révolution, et c’est la grande leçon apporté par la révolution russe et
Lénine, ne peut pas faire l’économie de l’usage de l’autorité. C’est ce qui fut
appelé la Dictature du Prolétariat. L’Etat nouveau peut user de démocratie,
certes, avec ceux qui respectent les nouvelles règles. Mais les couches
sociales, les individus, qui de manière délibérée ou camouflée tentent de
s’opposer au processus révolutionnaire doivent être soumis à un contrôle voire
des mesures de coercition rendues d’autant plus nécessaires qu’une révolution
communiste ne prône pas de compromis de classe, d’alliances contre-nature,
comme en 1789 ; mais a pour but l’abolition du salariat et donc la
disparition des classes.
Une révolution communiste est
une révolution de type nouveau. L’Etat qui en est issu n’a aucune concession de
fond à proposer aux opposants d’hier. Il n’a pas honte de s’appeler une
dictature car les peuples de par le monde subissent, sous des doux mots
(démocratie, république ….), une dictature sur leur vie qui est bien réelle.
Et si désormais, avec le recul
du temps, nous observons comment se
comportent tous ces revanchards qui ont pris le pouvoir en Russie, dans les
pays de l’Est, en Chine, ne voyons nous pas sous nos yeux la haine et la violence
dont ils font preuve ? Ils n’hésitent pas à livrer les peuples de leurs
pays à l’exploitation la plus éhontée, ils restaurent les symboles du nazisme,
édifient des statues à la gloire des anciens dictateurs, remettent sur pied les
églises et les prêtres, remettent sur leurs trônes les rois et les princes du
« bon vieux temps » , organisent, provoquent et participent à des aventures
militaires meurtrières.
Ils nous donnent eux-mêmes de bonnes raisons de
dire oui à la Dictature du prolétariat. D’être, à l’avenir, encore plus
vigilants dans l’édification de l’Etat.
Apprendre de l’Histoire
Le communisme nous apprend à
devenir maîtres collectivement de notre avenir. C’est ce qui le différencie de
toutes les doctrines de philosophie politique.
● La bourgeoisie nous enseigne
« l’éternelle nature humaine », que « l’homme est un loup pour
l’homme ». En fait elle nous apprend ce qui l’arrange. Si l’homme a
toujours été pareil et qu’il le sera toujours, à quoi bon vouloir changer les
choses. Il y a des forts et des faibles, des riches et des pauvres. Ce sera
toujours ainsi. Ainsi disent les forts et les riches !
● L’homme est égoïste, cupide,
c’est pour cela qu’il y des guerres et qu’il faut des gouvernements pour
protéger les citoyens. Ainsi parlent les banquiers, les industriels, les
prêtres, les généraux, les présidents. En fait ils nous décrivent leur
monde. Leur conception du monde. Et ils se donnent les moyens pour que tous les
individus pensent que c’est « comme ça » (littérature, télé, films,
croyances religieuses….).
Le communisme dit : les
conditions de vie des hommes conditionnent leur existence, mais les hommes ont
réussi au cours d’un lent processus à dominer leur propre condition, à changer
les conditions de leur propre existence. Il y a une interaction permanente
entre les conditions qui nous sont faites, dont nous héritons par la famille,
la société, etc.... et la manière dont nous agissons à notre tour sur notre
éducation, sur la société, etc.… Rien n’est stable, figé, immuable. Tout est
processus.
Le communisme est la doctrine
même de la liberté accomplie de l’homme ouvrant
ainsi la voie de l’émancipation pour l’humanité toute entière. Et c’est de
cette manière que nous pouvons éclairer le passé et envisager l’avenir.
Apprendre de l’Histoire, c’est
aussi comprendre l’évolution concrète de
ce que les communistes ont réalisé et pourquoi ces premières révolutions
prolétariennes n’ont pas duré dans le temps.
Avant tout, il faut bien
comprendre qu’une révolution qui s’assigne pour tâche l’abolition du salariat,
des classes sociales, est une proposition RADICALE qui rompt avec les processus
classiques de transformation des sociétés. Avant la Commune de Paris les
révolutions ou changements de forme de l’Etat ne remettaient pas en cause la propriété
privée des moyens de productions et d’échange. Un nouveau mode d’exploitation
du peuple remplaçait un plus ancien.
Les communistes disent haut et
fort qu’ils vont déposséder les classes dominantes de leur pouvoir absolu sur
les moyens de production (usines, propriété foncière, …) et de leur main mise
sur les moyens d’échange (circuits financiers, transports, ….). De plus les
communistes disent haut et fort qu’ils prendront des mesures d’autorité pour
interdire aux résidus de la bourgeoisie (qui persistent après le processus
révolutionnaire) de s’exprimer librement : fin du prosélytisme religieux,
contrôle de la presse, contrôle de l’enseignement, etc.…
Il faut avoir tout cela à
l’esprit pour comprendre que les communistes ne sont pas là pour faire des
compromis de classes mais pour accomplir dans les faits la lutte des classes.
Et pour ceux, souvent honnêtes, qui reprochent aux communistes d’être des
« totalitaires », il faut montrer clairement ce qu’est l’histoire et
encore aujourd’hui (et sous nous yeux), la réalité de plus de deux siècles de
capitalisme (guerre, misère, famines, colonisations, absence de liberté réelle
d’expression …).
Que s’est il donc passé en URSS ?
Nous n’entrerons pas ici dans
l’histoire pré-révolutionnaire de la Russie nous attachant à n’observer que ce
qui nous parait marquant pour illustrer la plus grande tragédie du 20ème
siècle que fut la destruction du premier Etat socialiste.
En tant que communiste nous ne
rentrerons pas dans les polémiques stériles sur Trotski, dont nous savons
aujourd’hui –grâce aux sources historiques des archives – qu’il fut un agent
zélé de la bourgeoisie.
Lorsque le Parti Bolchevik prit
le pouvoir en Octobre 1917, c’est d’un pays misérable est sous développé sur
tous les plans qu’il eut à s’occuper. Immédiatement les puissance capitalistes
de l’époque se liguèrent contre le jeune Etat et provoquèrent une guerre qui
dura jusqu’en 1924 ― 7 années de guerre après les 4 années de la guerre
1914/1918, soit 11 années de guerre.
Quel Etat, quel peuple, aurait
pu à la fois résister à ces tueries et conserver un idéal dans son
avenir ? Les peuples de Russie, désormais Union Soviétique, ne baissèrent
pas les bras et malgré les pertes humaines, matérielles, de cadres du Parti,
continuèrent dans la voie du socialisme.
C’est ce qu’il faut rappeler
aux détracteurs de Lénine et du parti bolchévik qui font de l’histoire
abstraite, sans prendre en compte le facteur humain.
Dès 1924 Staline devint le
Secrétaire Général du Parti Bolchevik. A période nouvelle, politique nouvelle.
Il fallait désormais s’occuper d’organiser la production industrielle et
agricole et donc rentrer en conflit avec les restes de l’ancienne société (qui
ne s’éteignent pas après la prise du pouvoir). Cadres corrompus, propriétaires
fonciers, saboteurs infiltrés par l’étranger, rendirent nécessaires le plein
exercice de la Dictature du Prolétariat.
Mais la trêve fut brève car en
1933 Hitler prit le pouvoir (démocratiquement) en Allemagne. Il avait
clairement exprimé ses visées par rapport à l’URSS centre, pour lui, du
« judéo-bolchévisme ». Les soviétiques avaient depuis longtemps
compris le message et le Komintern (structure internationale des communistes)
avaient clairement analysé la situation. Hitler et les puissances occidentales
passaient accords secrets sur accords secrets sur le dos de l’URSS.
Sur la base de ces informations
l’industrie lourde fut donc mise au service de la production d’armement et
l’Etat soviétique conclut un pacte tactique avec l’Allemagne. Les peuples de
l’URSS rentraient dans une nouvelle période de difficultés, dans la phase de
préparation d’une nouvelle guerre dont l’enjeu était tout autant la destruction
de l’URSS qu’un nouveau partage du monde (affaiblissement de l’impérialisme
anglais et montée en puissance de l’impérialisme étasunien).
En 1936 toutes les techniques
et méthodes de la guerre nouvelle furent mises en œuvre en Espagne. L’aide de
l’URSS, la mobilisation des peuples du Monde et les Brigades Internationales ne
furent pas de force face à l’aide nazie à Franco et surtout face à la trahison
ouverte des gouvernements « socialistes » en particulier le
gouvernement français mené par Léon Blum.
A la même période c’est
l’appareil d’Etat soviétique, comme en attestent aujourd’hui les archives, qui
eut à démasquer les agents infiltrés aux plus haut rangs (ce qui est convenu
d’appeler « les procès de Moscou »).
Entre 1938 et 1940, après
l’Allemagne nazie, l’Espagne et l’Italie fasciste qui depuis longtemps avaient
assassiné ou mis dans des camps les communistes et les opposants politiques,
les « démocraties » européennes préparèrent le terrain à Hitler en
appliquant la même politique répressive anti ouvrière et anti-communiste (Loi
Sérol – du nom d’un député Socialiste de l’époque - en France).
Avant, pendant et après la
guerre qui dura 5 ans les puissances occidentales jouèrent en permanence un
double jeu, laissant porter l’effort de guerre à l’Est dans l’espoir
ouvertement déclaré de voir Hitler « faire le travail » de
destruction du premier Etat socialiste.
Mais en 1945, l’URSS et son
parti étaient toujours là et la bourgeoisie dut s’incliner et même faire des
concessions politiques sur l’Europe de l’Est.
Le Parti Communiste avait su
mobiliser les peuples soviétiques, vaincre le nazisme et maintenir l’Etat
socialiste. Les peuples du Monde avaient là un exemple. Mais un exemple trop
dangereux pour les impérialistes. La puissance anglaise rabaissée, laissait
désormais la place à l’impérialisme étasunien et ce dernier marquait son entrée
sur la scène internationale à sa manière en larguant les premières bombes
atomiques sur les populations civiles du japon. Le « crime contre
l’humanité » prenait une autre forme avec l’approbation tacite de la
« communauté internationale ».
En URSS, il fallait à nouveau
tout reconstruire. Former de nouveaux cadres, rétablir l’économie. Depuis 1917,
ce pays n’avait connu que 16 années de paix (1924/1940), ses cadres avaient été
décimés par la guerre, ses infrastructures détruites. Staline, conscient de
cette histoire qu’il avait partagé depuis avant 1917 se mit à rédiger des
documents essentiels qui nous permettent de saisir la justesse les orientations
de l’après-guerre tant sur le plan idéologique qu’économique. Mais Staline
meurt en mars 1953.
En 1956 est convoqué le 20ème
congrès du PCUS, Khrouchtchev, nouveau Secrétaire Général, lit un rapport
(publié au même moment aux USA) qui est un réquisitoire contre la politique de
Staline.
Il faut dire que de 1953 à 1956
le Bureau Politique et le Comité Central du Parti ont subi de nombreuses purges
et que les opposants à Khrouchtchev ont été éliminés dès avant 1956.
Dès lors la politique intérieure comme extérieure de l’URSS ne peut plus
être considérée comme socialiste. Quelques points parmi des centaines :
● Socialiste la
« coexistence pacifique » avec les USA alors que ce pays agresse la
Corée, se prépare à remplacer les français en Indochine, mène une politique de
répression anti-communiste sur son sol (Maccarthysme) ?
● Socialiste l’intervention
militaire russe en Hongrie en 1956 ? Plus tard en Tchécoslovaquie et en
Afghanistan.
Pour nous, communistes, seuls
les faits comptent, mais la politique communiste est aussi une position
éthique. Rien ne peut justifier l’agression contre la Hongrie par exemple. Nous
ne sommes pas contre l’usage de la force, mais pour nous la force s’exerce
lorsque elle est justifiée par la défense (par ex. : la résistance).
Que tous ceux qui critiquent
Staline réfléchissent à tout cela car, dans ce domaine entre autres, il s’en
tint aux principes du communisme.
1960 : Scission du Mouvement communiste international
81 partis communistes sont
réunis à Moscou pour une conférence internationale. Le Parti Communiste Chinois
est absent.
La délégation Albanaise dresse devant les partis une analyse critique de la position soviétique considérée comme du révisionnisme moderne (reprenant les termes de Lénine). Le Parti Communiste Chinois se rangera bientôt sur les positions albanaises.
La délégation Albanaise dresse devant les partis une analyse critique de la position soviétique considérée comme du révisionnisme moderne (reprenant les termes de Lénine). Le Parti Communiste Chinois se rangera bientôt sur les positions albanaises.
On distinguera alors :
● Le camp des révisionnistes
modernes avec l’URSS à sa tète et l’essentiel des partis communistes du Monde.
● Le camp Marxiste-léniniste
avec les camarades chinois et albanais comme représentants de cette ligne.
La révolution chinoise
La libération du peuple chinois
du joug des impérialistes est un modèle exemplaire de combinaisons de tactiques
militaires et politiques. Elle a apporté aux peuples colonisés du Monde un
exemple sans précédent et a ouvert la période des décolonisations. Elle a créé
et diffusé une nouvelle forme de guerre
populaire à grande échelle : la
guerre de partisans.
Le mérite de la libération de
la Chine en 1949 revient sans conteste au Parti Communiste Chinois qui a su
unifier le peuple dans une grande lutte nationale.
Mais pourquoi la Chine de 2010 est-elle devenue ce grand Etat capitaliste
ultra-libéral. Que s’est il passé entre 1949 et aujourd’hui ?
Dès la prise de pouvoir par le
Parti Communiste Chinois on peut analyser dans les documents du Parti, comme
dans les diverses méthodes utilisées pour tenter de révolutionner les moyens de
production ou les rapports entre les masses et le parti, des points de vue qui
s’éloignent du matérialisme dialectique.
A l’extérieur la politique du Parti chinois est ambigüe en ce qui concerne ses
rapports avec ses voisins immédiats (Vietnam, Laos, Cambodge) et devient
franchement hostile vis-à-vis de l’Albanie.
A l’intérieur on assiste a des
sortes de « révolutions de palais » (affaire Deng siao ping, Lin
Piao, bande des Quatre …).
La production théorique du
parti cesse aussi dès après la prise du pouvoir, contrairement à l’Union
Soviétique ou Lénine, puis Staline ne cessèrent d’enrichir le marxisme par
leurs écrits).
Les germes de la situation
actuelle de la Chine sont donc à chercher dans l’abandon du matérialisme
dialectique au profit d’une ligne en zig-zag qui a causé de grands préjudices
au peuple chinois et a causé la destruction du Parti lui-même.
Pour nous communistes, ce qui
est arrivé à la Chine illustre parfaitement ce qui peut arriver lorsqu’on
abandonne la boussole du marxisme, lorsqu’on pense pouvoir agir à coup de
compromis avec certains principes.
Capitaliste aujourd’hui, la
Chine n’a pas fini sa trajectoire historique. Elle s’arme, laisse se développer
une classe petite-bourgeoise, participe à l’appauvrissement de tous les peuples
du Monde en soumettant son peuple à une exploitation effrénée. Bref elle
s’avance à pas de géant vers une phase impérialiste qui va conditionner
l’avenir du Monde dans les années à venir.
1989 : fin du communisme ?
Fin 1989, le « Mur de
Berlin » qui symbolisait l’opposition communisme/capitalisme pour les
propagandistes de l’Ouest alors que depuis longtemps, nous l’avons vu plus haut
il n’y avait que des formes différentes du capitalisme des deux cotés, ce
fameux « Mur » est abattu.
Les capitalistes tiennent enfin leur revanche. 72 années après octobre 1917
le communisme est « mort » et en plus, pacifiquement.
Mais pour nous communistes cet
« événement » n’en fut pas un. Depuis Khrouchtchev et son « rapport »
nous savions que le socialisme avait été trahi de l’intérieur. Les camarades
Albanais, Enver Hoxha en tête, avaient bien analysé la situation ouverte par
Khrouchtchev. 1989 n’était que la fin d’un processus, la décomposition complète
du révisionnisme moderne.
Mais le degré de prise de
conscience des communistes de part le monde avait été très différent. La
plupart des dirigeants communistes avaient fait preuve de suivisme et de
dogmatisme, ils avaient approuvé Khrouchtchev et ce qu’il représentait. Les
camarades de base, peu formés politiquement avaient eux aussi suivis. Seuls
quelques uns avaient désavoués la Direction et avaient essayé de créer des
partis marxistes léninistes, sans succès. En France citons François Marty qui
fut à l’origine des cercles communistes marxistes léninistes dans les années
60.
Les autres sombrèrent dans le
parlementarisme, l’opportunisme et les compromis avec Mitterrand, validèrent
l’inacceptable (occupation de la Tchécoslovaquie, de l’Afghanistan), crachèrent
sur le mouvement de la jeunesse en Mai 1968…..
En 2010 le Parti français n’est
plus qu’un auxiliaire lamentable du parlementarisme. Réduit à une peau de
chagrin. On voit encore des militants qui cherchent à le refonder, mais … on ne
ressuscite pas les cadavres !
Alors que faire ?
Nous sommes dans une situation
apparemment paradoxale : sous nos yeux une attaque sans précédent de notre
peuple : retraites, santé, emplois, services de l’Etat, engagement dans
des guerres… et nous, les communistes, impuissants.
Mais d’où nous vient cette
impuissance apparente ?
● D’abord nous sommes dans un
pays qui peut encore se payer une petite bourgeoisie et nous savons que
politiquement cette couche de population a toujours tendance à rêver à un autre
statut social. Mais qu’on ne demande pas un ingénieur ou un fonctionnaire des
finances s’il veut devenir maçon !
Pourtant certains éléments de cette petit bourgeoisie peuvent fournir les intellectuels dont le peuple a besoin, mais actuellement en France, majoritairement les intellectuels sont soit au service de la bourgeoisie EN TANT QUE mouvements anti-communistes : ATTAC, Verts, Altermondialistes. Donc il nous manque des intellectuels engagés sous la bannière du marxisme.
Pourtant certains éléments de cette petit bourgeoisie peuvent fournir les intellectuels dont le peuple a besoin, mais actuellement en France, majoritairement les intellectuels sont soit au service de la bourgeoisie EN TANT QUE mouvements anti-communistes : ATTAC, Verts, Altermondialistes. Donc il nous manque des intellectuels engagés sous la bannière du marxisme.
● Ensuite les rapports entre le
peuple et la bourgeoisie ont changé, car le capitalisme a changé. Le crédit
qu’il soit à grande ou petite échelle domine les rapports d’échange et il a une
conséquence idéologique de premier ordre : la peur. Si on perd son boulot, on perd son toit, sa
famille, etc. C’est une forme de
violence qu’il ne faut pas négliger dans l’analyse.
● Le capitalisme du 19ème
siècle avait ses « dames de charité », celui du 21ème
dispose de nombreux types d’aides publiques qui permettent à certaines franges
de la population de survivre sans travailler. Pire : même si ces personnes
travaillent, elles « perdent » ces aides. A quoi bon travailler,
alors ! Et, dès lors, pourquoi suivre des communistes qui proposerait du
plein emploi (pas sous la forme actuelle du travail évidemment, mais « un
tien vaut mieux que deux tu l’auras »).
TOUT ESTBON POUR LA BOURGEOISIE
POUR DIVISERLE PEUPLE
● Parmi les couches les plus
pauvres de la société, qui existent massivement en périphérie des
agglomérations, il y a aussi les trafics en tout genre qui génèrent beaucoup
plus d’argent que n’importe quel travail
et idéologiquement conduisent au fascisme (gang, prostitution, drogue). Les
communistes auront ces franges de population face à eux si des situations
révolutionnaires devaient advenir.
● La jeunesse est depuis des
années et plus particulièrement depuis les « années Mitterrand » le
« cœur de cible » de l’embrigadement et du décervelage systématique.
La destruction de l’enseignement public, l’invasion des jeux virtuels,
l’internet et ses pseudo « réseaux sociaux », la focalisation sur le
football, le sport et le spectacle en général, conditionnent des générations entières
à être des sujets passifs de la société. Société immuable qui apporte sucreries
et divertissements.
● Et bien sûr pour tout le
monde omni présence de la propagande de masse à coté de laquelle les
propagandistes nazis sont des nains. Les chaines de télévision, radio, médias
en général, déversent à longueur de temps la conception bourgeoise du monde et
des rapports humains, distillent sans cesse sur des centaines de medias une
propagande anti-communiste de haute qualité.
N’est-il pas un peu normal que
les communistes se sentent impuissants ? Car où est le point positif, d’où
viendrait une lueur d’espoir ?
Ces questions, camarades,
Lénine, Mao Ze Dong, Staline en pleine guerre, Enver Hoxha, et bien d’autres
révolutionnaires se les sont déjà posées ! Et ils y ont répondu avec
succès.
Comment ont-ils fait ?
Avaient-ils un secret ? Non c’étaient des hommes comme les autres, sauf
que :
1. ils avaient une confiance
absolue dans l’homme et ses capacités historiquement démontrées,
2. ils avaient beaucoup étudié
l’histoire et les principes du matérialisme dialectique.
Cela parait peu, mais
réfléchissons en communistes. Nous savons que l’histoire est un enchainement de
processus. Ce qui était hier ne sera plus identique demain. L’enfant devient un
adulte pas un grand enfant !
Rien n’est figé ou définitif.
L’homme fut primitif et au cours du temps il a compris puis maitrisé son
environnement.
Sur ces simples remarques on
peut déjà conclure sur l’avenir :
La situation actuelle évoluera
que nous le voulions ou non. Cette évolution aura une action en retour sur la
conscience des hommes (c’est un des principes de la dialectique matérialiste).
Par exemple : à force de baisser le revenus des salariés, d’abaisser leur
niveau de soin, leur possibilité de s’instruire ou d’avoir des loisirs, que
va-t-il se passer ?
Autre exemple : les
capitalistes délocalisent pour casser les montants des salaires, mais en
supprimant les emplois ils suppriment aussi ceux qui PEUVENT encore acheter des
objets. Pourtant ils produisent ces objets en quantité là où la main d’œuvre
n’est pas chère. Donc d’un coté ils détruisent « leur » marché et de
l’autre ils baissent leur taux de profit ; en quelque sorte ils scient la
branche sur laquelle ils sont assis !
L’avenir est donc loin d’être
figé comme les intellectuels capitalistes veulent nous le faire croire. La
crise dans laquelle nous nous trouvons n’est qu’une des métastases du cancer
qui rongent le système capitaliste tout entier.
Ce qu’il faut savoir c’est ce
que nous pouvons faire. Car dans sa logique le capitalisme a toujours choisi
les solutions les plus extrêmes (guerre, répression de masse, fascisme). En
fait pour lui, à un certains moment de ses contradictions, ce sont les hommes
qui sont de trop. Ceux qui ne consomment plus (parce qu’il les a appauvris),
ceux qui se révoltent (parce qu’ils leur laisse des salaires infimes).
La guerre résout ce « problème ».
La guerre, cette autre forme de
la politique, peut revêtir deux aspects suivant le lieu ou la contradiction
exposée ci-dessus se dénoue
● Dans un pays capitaliste
donné (ou un groupe de pays, comme en Europe) ou dominent les mêmes groupes,
les mêmes politiques, la bourgeoisie peut provoquer, organiser, ou laisser
faire une guerre civile (la Commune de Paris fut une guerre civile par
exemple), cela lui laisse le temps pour que des couches de population laissent
éclater leur colère. Mais nous savons bien en tant que communistes que, faute
de parti communiste, la « reprise en main » se fera rapidement, le
jour ou la colère populaire viendrait à se retourner vers les vrais fauteurs de
troubles : les exploiteurs.
● Il est possible aussi que
nous ne puissions empêcher une nouvelle guerre (de partage du monde, par
exemple, entre la puissance chinoise montante et l’étasunienne déclinante).
Mais nous savons là aussi, par
l’expérience du Mouvement Communiste International, que si dès à présent nous
ne savons pas créer un parti communiste et rallier à nous ceux qui adhéreront
aux thèses élaborées ci-dessus il sera impossible :
● De créer les conditions d’un
mouvement de masse pour la paix
● De créer les conditions d’une
Résistance apte à réaliser la Révolution socialiste.
Et si nous n’arrivons pas à
édifier ce parti tant que les conditions autorisées par la bourgeoisie nous le
permettent encore, et bien, chers camarades, ne vous inquiétez pas, cela sera
un peu plus difficile, mais il nous faut avoir à l’esprit d’être prêts à le
faire en temps de guerre.
Les communistes et l’Histoire
Les mouvements révolutionnaires
sont faits de deux ingrédients :
● Une organisation politique,
expression de la classe sociale qui envisage un changement radical de rapports
sociaux.
● Des conditions objectives,
économiques et idéologiques qui rendent possibles cette transformation.
Pourquoi certains communistes
ont-ils abandonné le combat ? Pourquoi d’autres se repentent comme s’ils
étaient des criminels ? Pourquoi d’autres encore plutôt que de ne
« rien faire » comme ils disent, rejoignent-ils le camp des
réformistes ou même de l’extrême droite ?
Il est important de comprendre pourquoi les êtres humains peuvent ainsi
renier leurs idéaux.
Chaque individu de quelque
classe sociale qu’il soit fait partie d’un moment de l’histoire. Mais
l’histoire est aussi un mouvement qui dépasse ces individus. Des générations
d’hommes étaient là avant nous, d’autres générations seront là après nous.
En matérialistes nous savons
que nous sommes mortels, mais il est très difficile de se concevoir comme un
simple moment de l’histoire. Un maillon parmi une chaîne.
Cela entraîne plusieurs
erreurs. La jeunesse, lorsqu’elle s’engage en politique veut voir ses idéaux se
réaliser rapidement (c’est-à-dire « de
son vivant »), les militants plus âgés et qui ont subi les trahisons
révisionnistes, les coups de la bourgeoisie, qui se sont battus inlassablement,
sont soumis à l’idéologie dominante qui arrive à coups de livres, d’émissions
de télévision, de conférences, etc.… A leur faire douter de leur engagement.
Ainsi beaucoup soit délaissent le champ du
combat de classe, ou croyant bien faire se retrouvent comme faire valoir dans
des groupes ou organisations qui ne sont que des pâles illusions. Ils ont
troqué leurs convictions, leurs idéaux pour des croyances.
Il faut bien avoir ceci à
l’esprit lorsqu’on choisit la voie du communisme. C’est une voie exigeante qui
oblige à se révolutionner soi même sous peine un jour ou l’autre de tomber dans
ces travers idéologiques hélas classiques.
Il faut aussi ― et c’est
fondamental ― considérer que le communisme est un idéal politique qui ne se
réalisera que par la volonté des hommes. Certes, et Marx l’a bien montré,
l’histoire est faite de déterminismes (tôt ou tard le capitalisme se détruira),
mais il a posé aussi que seule la volonté d’hommes rassemblés était en mesure
d’épargner à l’humanité les souffrances qu’impose et qu’imposera cette agonie.
Ainsi chaque communiste doit se
considérer comme à la fois comme un agent actif
de la révolution qui peut advenir demain ou dans dix ans ou jamais au
cours de sa vie, et à la fois comme un passeur envers les jeunes générations de
la plus puissante et la plus éthique théorie politique, celle qui annonce la
fin de la préhistoire de l’humanité et donne les outils conceptuels de cette
transformation radicale.
Pour répondre à ceux qui disent
que les transformations de l’URSS ou de la Chine obéissent aux règles
« intangibles » de la « nature humaine » (vieille litanie
métaphysique de l’idéologie dominante), à savoir que les hommes sont toujours
les mêmes, égoïstes, voulant le pouvoir… Et que donc il est
« naturel » que le communisme soit impossible, il faut répondre par
des exemples simples et voir l’histoire non à notre échelle, mais sur plusieurs
générations.
Nous ne prendrons qu’un
exemple, celui de la France depuis 1789. A cette époque la bourgeoisie renverse
l’état féodal, mais pour autant les idées anciennes sont encore là, les
fonctionnaires de la monarchie sont partout, l’église omniprésente. En 1799 le
coup d’état de Bonaparte renverse la jeune république et instaure… un Empereur.
Une monarchie revient à la tête de la France. Et que l’on regarde bien ce dix
neuvième siècle français : il faudra attendre la naissance de la troisième
République dans le sang de la Commune de Paris pour que l’Etat républicain que
nous connaissons adopte sa forme presque définitive. Mais pendant soixante dix
années ce ne fut qu’alternance de royalisme, républicanisme, révolutions
avortées, etc.…
Quelles tempêtes politiques en
moins d’un siècle pour un régime nouveau qui ne se battait pas ― et il faut le souligner ― pour l’abolition des classes sociales, mais
simplement pour une nouvelle donne dans l’exploitation du peuple !
Alors, que les calomniateurs du
communisme, tous ces bourgeois arrogants et ces petits bourgeois méprisants,
regardent LEUR histoire avant de nous donner des leçons sur la notre, les
communistes.
Depuis 1917, 93
années se sont écoulées. Ce qui s’est passé au 20ème siècle illustre tout simplement ce qu’est la
lutte des classes. Avancées et reculs sont inhérents à l’histoire et le
communisme n’échappe pas à cette loi. Comment un régime politique aussi
novateur et radical ne pouvait-il pas susciter la haine continue de ses ennemis
de l’intérieur et de l’extérieur (c’est le contraire qui eut été
étonnant !).
Nous devons expliquer et
expliquer encore, c’est notre rôle d’éducateurs, que rien n’est définitivement
acquis, que tout est en processus, en mouvement et qu’il ne faut jamais baisser
la garde, car les gens qui nous font face savent parfaitement que nous représentons
leur extinction.
Il faut donc éduquer la
jeunesse à l’étude et à la patience, comme il nous faut redonner l’espoir aux
militants qui ont vécu douloureusement ce qu’ils ont cru être la fin de leur
idéal.
Il nous faut parler ouvertement
aux masses et ne pas croire que les appareils d’illusion qui les abreuvent de
sottises sont « plus forts » que nous.
La misère, le chômage, les
ventres creux sont au-delà de ces illusions, car ils touchent la chair des
hommes et c’est nous qui pourrions être surpris des soubresauts que la réalité
inflige aux convictions du « on ne peut rien faire ».
Bien au contraire. La
dialectique nous enseigne que lorsque les contradictions s’accumulent, un point
de rupture se produit. Si les communistes sont présents et actifs à ce moment
là, tout devient possible. Mais ce moment privilégié de l’histoire est bref (Lénine
disait que parfois l’histoire évoluait plus en deux jours qu’en deux siècles)
et si nous ratons l’occasion soit parce que nous ne sommes pas encore
suffisamment organisés, soit parce que nous avons sous estimé les masses ou
surestimé la bourgeoisie, alors l’histoire reprend son cours au prix d’immenses
malheurs pour le peuple (contre-révolution, guerre).
« J’aime ceux qui n’ont en partage que leur rage et leur dégoût.
Ceux là n’ont pas besoin d’espoir pour se battre.
J’aime ceux qui habillent leur rage et leur dégoût du manteau glacé de la
raison.
Ceux là n’ont pas besoin de chance pour l’emporter.
J’aime ceux qui vêtent la raison des fleurs éparpillées de leurs rêves.
Ceux là n’ont pas besoin de dieux pour bâtir. »
Jules Vallès,
Communard.
France - 2010
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